DeSci, pour Science Décentralisée. Mais avant d’en dire trop sur sa décentralisation, parlons d’abord la science traditionnelle.
Pourquoi la science traditionnelle n’est pas équitable
En 2024, la recherche scientifique réside dans les mains de quelques organisations. En effet, gouvernements, grosses entreprises et grandes maisons d’édition décident si un projet scientifique est suffisamment intéressant pour recevoir des fonds et être partagé au reste du monde ou non.
Ici apparaît la censure. Et ce n’est pas de cette manière que la science avance, progresse.
Si le projet est intéressant ? Il est publié et enfin reconnu pour son sérieux. Mais si ce n’est pas le cas…, le projet reste dans l’ombre, qu’il soit vraiment utile à la science ou non. Et personne n’en entend parler.
Le problème avec ça ? Aujourd’hui, les scientifiques ont du mal à obtenir des fonds et des subventions pour mener leurs recherches. Et au lieu de faire ce à quoi ils sont bons, leur travail de recherche, ils passent leur temps à demander des fonds… Et donc créer et rédiger des propositions de financement pour attirer l’attention des journaux de recherche et des journaux.
Il y a un autre problème ici. Les revues de recherche ou scientifiques elles-mêmes. Les scientifiques et les chercheurs partagent leurs études et leurs nouvelles découvertes à travers ces revues. C’est ainsi que l’information scientifique (sous forme d’articles ou de publications) est partagée avec le reste du monde médical. Mais bien sûr, cela reste entre les mains des revues, encore une fois.
Comment sont partagées les recherches scientifiques concrètement ?
Simple : les scientifiques ou les chercheurs envoient leurs résultats aux revues. Les rédacteurs les envoient ensuite à un pool d’autres scientifiques travaillant dans le même domaine pour les valider. C’est ce qu’on appelle le « processus de relecture par les pairs ». Les pairs scientifiques donnent leur avis sur la possibilité de publications par la revue scientifique ou non selon les résultats. Ensuite, la soumission de l’étude est décidée. Parfois, une étude peut prendre des années avant d’être publiée.
Malheureusement, on observe une tendance ici : les revues choisissent généralement de publier les études les plus rémunératrices. Et laissent de côté les “mauvais” résultats, car elles savent qu’ils ne feront pas de bonnes ventes. Les scientifiques déterminent alors le sujet de leurs recherches en fonction de cela, répétant ainsi des recherches déjà effectuées ailleurs à plusieurs reprises, sans qu’ils ne le sachent.
Il est difficile d’aller à l’encontre de ces mastodontes tant ils contrôlent l’édition académique. Ils ont le pouvoir de détruire ou de propulser la carrière d’un scientifique.
Partager des informations entre les scientifiques est également difficile. La majorité des études « négatives », montrant de mauvais résultats, ne sont tout simplement pas publiées. Ou elles peuvent également rester dans des bases de données privées. Ces résultats d’études stagnants conduisent les scientifiques à refaire les mêmes recherches encore et encore dans différents coins du monde, sans savoir que leurs études ont connu le succès ailleurs. Parce que les résultats ne sont pas rendus publics, de l’argent est gaspillé avec des réplications de tests et des coûts de recherches.
Tout cela freine l’évolution de la science.
La DeSci, une aubaine pour le progrès de la recherche scientifique
L’évolution traditionnelle de la science continue son chemin, malgré les difficultés mentionnées ci-dessus. Mais l’information scientifique pourrait se diffuser à vitesse lumière, bénéficiant à toute l’humanité.
“Open source”, ou “libre accès” signifie qu’il n’y a pas de barrières financières, légales ou techniques à l’accès à l’information. Cela signifie que les gens peuvent la lire, bien sûr, mais aussi la télécharger, la partager, la copier ou l’imprimer.
C’est là que la science décentralisée joue un rôle énorme. Elle rend la science collaborative et les résultats ouverts à tous. Parce qu’elle est décentralisée, elle permettrait une plus grande rapidité et diffusion des découvertes dans tous les domaines scientifiques.
Ce processus crée un système de recherche plus équitable. Les chercheurs peuvent demander plus de fonds. Ils peuvent par exemple rechercher un accès en ligne ouvert aux publications d’informations académiques ou aux données.
Grâce à la DeSci, la prochaine industrie révolutionnée sera la recherche scientifique.
La blockchain secoue la science traditionnelle and la santé
La science décentralisée a commencé à gagner en influence et en popularité en tant que mouvement en 2020-2021 avec des projets et des initiatives menés par la communauté scientifique. Des groupes de scientifiques ont commencé à explorer l’écosystème et les technologies de la blockchain. Ils ont appliqué des idées et des concepts décentralisés à la science pour l’améliorer, vers une version plus moderne.
Ces réseaux blockchains peuvent aider à financer les recherches scientifiques mais aussi le partage de leur résultat. La DeSci et les entreprises qui ont commencé à travailler avec comme Galeon ont toutes les mêmes but:
- N’être plus dépendant des acteurs de la Big Pharma ou des maisons d’édition,
- Libérer la recherche scientifique grâce à l’accès ouvert aux données, études ou publications,
- Faciliter la communication de l’information et la collaboration entre les scientifiques du monde entier,
- Faciliter le financement de la recherche.
Les perspectives d’améliorations rapides et les promesses de la DeSci sont grandes.
Les Organisations Autonomes Décentralisées (ou DAO) au cœur de la DeSci
La révolution DeSci pend forme à travers les DAOs. Ce sont des entités ou des organisations fournissant une structure à une communauté, rassemblées autour d’un projet spécifique auquel elles croient. leurs membres collaborent ensemble, participent et contribuent à la prise de décision démocratique au sein de cette organisation.
Appliquées à la science, les DAOs rassemblent des chercheurs, des scientifiques, des médecins, des soignants, des patients, mais aussi des investisseurs de projets scientifiques et d’autres communautés qui communiquent ensemble. Ils proposent des projets répondant aux besoins urgents de la communauté. Ils prennent des décisions démocratiques à leur sujet et collaborent pour les financer et les soutenir grâce à un réseau mondial de pairs et de parties prenantes.
Depuis 2016, la DAO de Galeon rassemble une communauté de 40 000 Pionniers intéressés par la santé, la blockchain et l’intelligence artificielle. Ils sont patients, soignants, médecins, scientifiques, hôpitaux, innovateurs, investisseurs et autres. Grâce à la blockchain de Galeon qui connecte les hôpitaux entre eux et ses IAs, ils permettent plus de progrès médicaux et le partage de valeur au sein de la communauté autour de Galeon.
Tous les acteurs de Galeon s’alignent grâce à la blockchain.
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